Pendant des années nous avons vécu les couloirs, les bureaux et les salles de réunions des collectivités locales. Nous avons nous mêmes piloté et rédigé des stratégies, des schémas, des projets de territoire, réalisé des actions et des programmes d’actions.

Parce que nous avons toujours fait comme ça ou parce que nous avons ressenti les limites d’un fonctionnement descendant au plus profond de nous, nous avons inversé nos façons de faire.

Nous sommes plus que jamais allés au contact des gens, sur le terrain, dans les villages, sur la place du marché, dans les bars et les commerces, avec de nouveaux outils, de nouvelles approches, de nouvelles méthodes, créatives, participatives, collectives.

Nous sommes allés nous frotter à leurs vies, à leurs envies, à leurs idées, si bien cachées car plus personne ne les autorisait à les exprimer.

Et là la magie opère. Les personnes s’ouvrent, se dévoilent, donnent ce qu’elles considèrent n’être “rien ou pas grand chose” mais qui, rassemblées à tant d’autres, deviennent un projet et bien plus encore, un élan.

Si nous observons que nous contaminons de nos approches, de notre posture, les élu·es, les agent·es, les habitant·es qui osent désormais travailler autrement, nous en sommes là, et toujours, grâce à elles et eux. Nous croyons dur comme fer au changement par le frottement. A notre capacité à nous changer les un·es les autres quand nous sommes réuni·es, à apprendre de chacun·e, à créer au contact les étincelles qui changeront demain.

MERCI à toutes celles et tous ceux qui ont accepté qu’on se frotte à eux, à elles. Qu’ils et elles OSENT, se frottent et contaminent à leur tour !